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Ouzbékistan, au coeur de la route de la Soie


Ecrit par Olivier

Publié le 16/09/2018


« L’Ouzbékistan, bon dieu, nous y voilà ! Enfin… »

 

C’est certainement la première idée qui m’est venue en tête lors de notre entrée en Ouzbékistan.

Ah bon ? Je vous avais jamais dit que je rêvais de ce pays ??? Le cœur de la route de la soie, des villes mythiques Samarcande ou Khiva, quand même, ça donne envie non ???

Oui, c’est cette réponse que vous attendez toutes et tous, celle qui fait bien dans un blog, qui démarre un article tout en poésie et en rêves… évidemment, mais non, ce n’est pas la vraie raison, ou plus exactement, ce n’est pas celle que je vous aurais donné le jour J à l’heure H en passant la frontière...

L’Ouzbékistan arrive finalement à un moment assez particulier de notre voyage : juste après… notre virée au Turkménistan et ses 5 jours de désert (vous allez finir par vous dire qu’il nous aura quand même bien remué ce fameux pays, et en 5 jours seulement… Beh, c’est pas faux ! (Non, j’ai bien tout compris !! – NDLR : seuls les habitués de Kaamelott comprendront, désolé) mais surtout, à la fin de cette aventure, l’idée qui prédomine, c’est basique, c’est assez peu poétique, mais c’est vraiment : « on est sorti !! enfin, on est sorti de ce foutu désert !!! » … ou presque, le désert, j’y reviendrai…

 

C’est donc avec une grande envie d’autre chose que du sable, de la steppe et du vent qu’on parcourt nos premiers kilomètres ouzbeks. En revanche, aucune animosité envers nos amis les dromadaires, eux, vous pouvez les laisser sur la route !!

 

Et quelle belle surprise !! Des villages, des habitants, des bouis-bouis genre mini épiceries (=de l’eau) et quelques stands de fruits… bref, de la vie !!! Et c’est un des champs de coton qui bordent notre route entre 2 hameaux, qui nous accueillera pour notre première nuit ouzbèke (oui Alice, j’ai bien dit un CHAMP de coton)

Khiva, Boukhara, Samarcande : un bond dans l'histoire

Une fois ma première pensée disparue (c’est-à-dire après une bonne nuit de repos), la bonne question se pose enfin : « bon, on visite quoi dans c’pays ? Y a l’air d’y avoir 2 ou 3 villes bien sympa, non ??? »

Alors oui, question villes atypiques, on va être servis. C’est ici que la Route de la Soie trouve son cœur, c’est ici que Marco Polo et ses acolytes sont passés voilà quelques centaines d’années, alors c’est ici qu’on a rendez-vous avec cette belle histoire.

C’est d’abord à Khiva qu’on pose nos sacoches. Et Khiva, c’est… tout petit, mais très mignon ! En son centre, une citadelle, un mélange d’immenses bâtiments de cette époque, pour la plupart transformés en hôtel ou office du tourisme, de maisons habitées par les locaux où on peut croiser une mamie qui tricote sur son takhtan (sorte de grand banc très large et très long sur lequel les ouzbeks s’installent, assis en tailleur, pour manger, discuter, se reposer), quelques vieux messieurs avec un chapeau traditionnel qui discutent au coin d’une rue, une supérette avec les classiques biscuits, pastèques et melons, une jeune femme qui étend du linge ou encore des enfants qui jouent au foot dans la poussière de la petit ruelle voisine, le tout au milieu des touristes qui déambulent dans ce labyrinthe. Toute cette vie contemporaine au milieu d’un centre-ville qui reste « dans son jus », un centre-ville dans lequel on plonge comme transportés 400 ans en arrière, attendant de croiser un dromadaire et son marchand à chaque coin de rue. Un mélange d’hier et d’aujourd’hui qui dégage une certaine magie et m’a beaucoup séduit.

 

 

Seconde étape de notre route de la soie, Boukhara. Plus grand, plus restauré. Là encore, un labyrinthe de ruelles qui nous conduit d’une medersa (école coranique dans laquelle on enseignait le droit et la théologie) à un minaret, en passant par une mosquée, un bassin ou un bazar. Une pause en terrasse sur un toit pour le coucher de soleil, une longue balade à se perdre dans la vieille ville, un resto ambiance 1001 nuits qui nous sert le traditionnel « plov » (plat typique d’Asie Centrale composé de riz, carottes et quelques morceaux de viande de mouton au sommet).

 

Troisième et dernière étape de ce périple, la célèbre Samarcande. Nous arrivons en vélo sur la place du Registon pour y admirer ces 3 immenses medersas en plein jour. Nous y revenons le soir pour assister à la mise en scène de lumière sur les façades (façon 8 décembre lyonnais, mais en plus basique), et encore le lendemain matin à pied cette fois-ci pour en visiter l’intérieur. Parées de mosaïques, de coupoles bleues turquoise ou minarets, ces 3 écoles se font face autour de la grande place.

 

 

Nous passons un long moment à arpenter les cours intérieures où les anciennes cellules sont pour beaucoup transformées en magasins dans lesquels on peut trouver couteaux, écharpes, magnets ou encore poupées et suzanis (sorte de petites broderies multicolores). Nous nous baladerons ensuite vers le bazar de la ville où règne une ambiance plus vivante, des cris des marchands qui nous interpellent aux enfants qui courent au milieu des allées. S’enchaînent toutes sortes de stands de fruits, légumes, pains, épices, noix & amandes en tout genre, matériel de bricolage, brosse à dents, produits ménagers, petits restaurants de somsas ou comcas – à prononcer « SomSa » –  sorte de petits pâtés à la viande et aux oignons, un peu gras, mais délicieux et à manger par 4 ! Nous avons pu y faire nos courses et des rencontres sympathiques avec les marchands et y croiser de nombreux sourires (là encore, je vais y revenir !)

Des Routes Monotones, des Habitants hauts en Couleur

Et ces 3 villes, il a fallu y aller et découvrir nos premiers paysages ouzbeks... Khiva, une 60aine de kilomètres après la frontière, petite route cabossée bordée par quelques villages, le retour à la civilisation comme je l’ai dit tout à l’heure. Une succession de signes de la main, de « Hello » des enfants, de sourires des habitants.

Puis Boukhara… et là, ce sont 4 nouveaux jours de désert qui font place aux villages (je vous avais dit que j’y reviendrais…) De retour dans notre quotidien des jours précédents ??? Pas loin ! Le paysage est le même mais heureusement les conditions sont plus favorables. Le vent est enfin avec nous et surtout, on trouve une supérette ou un petit restaurant/café tous les 30kms environ.

Mais rien ne ressemble plus à un grain de sable que son copain grain de sable à côté ou celui qui est 100km plus loin… De longues lignes droites, des kilomètres de sable à perte de vue et même pas un dromadaire. Alors oui, je l’avoue, j’ai commencé à saturer du désert, à avoir vraiment envie d’autre chose. Alors pour moi, l’arrivée à Boukhara a été assez réconfortante.

Troisième étape, direction Samarcande. On avait décidé de passer par les petites routes, une envie de sortir de ces grands axes, d’aller en voir un peu plus de l’Ouzbékistan que les villes touristiques. Un lac sur la carte, une route qui le contourne, c’est l’occasion rêvée. 100km de plus ??? Et alors, on appellera ça un détour et on n’est pas à l’abri qu’il soit joli, teh ! Début de parcours concluant, on enchaîne quelques villages jusqu’au fameux réservoir d’eau où on posera notre tente. Le second jour, le vent se lève (dans quel sens à votre avis, hein ?? je vous laisse deviner…) et la steppe redevient notre unique paysage… 60km et c’en est déjà assez, la décision est prise, on reprend rapidement la grande route avec un seul objectif : gagner des kilomètres et du temps. On sera même avancé de 30km par une jeep qui nous proposera de charger nos vélos et nous conduire à la ville suivante. Et oui, on a accepté. Trop de désert tue le désert ! Féérique les premières heures, magnifique les premiers jours puis la magie s’estompe et laisse place à la monotonie… donc là, il faut s’échapper ! Samarcande sera bienvenue et nous nous jetterons dès notre arrivée sur les cartes du Pamir, notre prochaine destination afin de penser aux montagnes qui nous attendent.

 

Alors vous l’avez compris, ces paysages désertiques m’ont un peu lassé. Mais ce n’est pas l’image que j’ai envie de vous retourner de l’Ouzbékistan. Déjà, sans nos 2 mois d’Iran + Turkménistan et leurs déserts, j’aurais certainement bien plus apprécié. J’admets donc une certaine subjectivité sur les premiers paysages…

Ensuite et déjà à cette étape de notre périple ouzbek, j’ai envie de rendre hommage une nouvelle fois aux sourires qu’on a reçus tout au long de notre route. Hé hé, des sourires au milieu du désert ? C’est les dromadaires qui souriaient, non ? Non, je vous l’ai dit plus haut, pas de dromadaires ici… Mais alors de qui je parle en fait ???

De toi, le petit garçon qui rigole dans le train sur la couchette d’en face,

De toi, le cantonnier avec ton gilet orange, assis à l’ombre d’un arbre avec tes collègues ou à nous regarder passer debout sur ta dune de sable,

De toi, la vendeuse du petit market perdu au milieu des steppes, qui ajoutera quelques biscuits dans notre sac,

De vous trois, les jeunes garçons qui nous avez conduit à travers les ruelles de Khiva jusqu’à notre hôtel en criant au patron « touristes, touristes !! »,

De toi, la petite fille qui fera faire des « pouets » à Hippo ou Tigrounette pendant qu’on prend un thé,

Ou encore toi, la gentille mamie qui nous fait partager ton fou-rire lorsque tu vois dépasser mes pieds de 10cm de la couchette du train…

 

De vous tous, chers amis Ouzbeks qu’on a pu croiser et qui nous avez salués, interrogés, aidés et qui avez rendu nos kilomètres de désert plus faciles et plus agréables.

 

 

Une famille qui nous a accueilli sur son terrain pour la nuit, au milieu de leur verger, nous offrant d'énormes grappes de raisins, quelques noix. Cette maman viendra le matin nous présenter ses enfants avant de les emmener à l'école.

Et puis, si notre voyage a déjà été parsemé de belles rencontres jusque là, ce sont essentiellement avec les locaux (et les dromadaires) que nous avons partagé ces instants.

L’Ouzbékistan nous aura permis de faire d’autres rencontres, d’un autre monde… des personnes un peu bizarres, atypiques ou des fous furieux diront certains… Oui, l’Ouzbékistan est un terrain de jeu adoré de nos collègues cyclo-voyageurs (ah oui, on vous a pas dit mais on n’est pas les seuls dingos à prendre nos vélos pour aller parcourir le monde, si si je vous assure, y en a d’autres !!!). A quelques tours de roue du Pamir, beaucoup transitent par cette partie de la route de la soie pour assouvir leur désir de liberté à 2 roues.

 

L’occasion est belle pour nous de partager un déjeuner avec Coline, alias Cook&Cycle (elle a la réputation de faire des crêpes à ceux qu’elle rencontre… une légende urbaine sans doute, elle nous a bien parlé de sarrasin, mais en graine ! nous, on avait prévu le Nutella, mais point de crêpes…), un bivouac avec AkmaraL (Kazakh girl), un restaurant avec Frédérique et Daniel (cyclos de 60 ans et plus – le chiffre précis, ça se dit pas, ça se respecte – sur la route depuis plus de 6 ans) et leur ami Thierry, un test de pneu avec Roman (original mélange hispano-suisso-allemand), un diner à Samarcande avec Gilles, from suisse et bien sûr, les retrouvailles avec notre ami Laurent, notre breton de copain depuis la Turquie et l’Iran, qui a fait un détour à Urgench juste pour un hamburger avec nous (mais sans Marcel, son fidèle destrier).

Ah, Urgench tiens, parlons-en !!! Khiva-Boukhara-Samarcande-Urgench-Tachkent-Osh. Voilà le plan de route, je vous laisse regarder ça sur la carte… et là vous allez me dire : Urgench ??? Mais pourquoi avoir fait ça à ce moment-là du parcours, ça ressemble plus à un Aller/Retour qu’à un de nos traditionnels détours, non ??? Alors oui, c’est bien un aller/retour, et en train svp !

Bizarre non ??? On est sensé voyager en vélo (ok mais tout le monde sait maintenant qu’il nous arrive de couper un peu avec des transports en commun, n’est-ce pas Jeyjey ?), mais pourquoi faire ce trajet qui nous ramène de Samarcande à Urgench ? Encore un joli détour sûrement !??!! Et beh même pas, soyons honnêtes, y a rien à visiter là-bas !!!

OK, alors pourquoi l’avoir fait ou plutôt pourquoi en parler ??? Et bien tout simplement pour remercier Marie-Alice et son groupe du Club Alpin Français (le CAF pour les intimes) de Toulouse, qui, de passage en Ouzbékistan pour visiter le pays, nous ont fait la gentillesse d’embarquer dans leurs bagages un colis tout spécial (70 x 70 x 15cm, pas vraiment ce qu’on pourrait appeler du standard chez nos amis de Uzbekistan Airways) pour nous apporter en mains propres nos 4 nouveaux pneus !!! Merci les amis, vous nous avez sorti une sacré épine… du pneu !!

Un clin d’œil aussi pour Julie & Bastien, nos vélocistes préférés (@ToulouseBikes) pour leur disponibilité et la commande passée en urgence.

Et que dire des petits courriers imprévus dans ce colis ? Nos rando-livreurs toulousains étant en escale à Paris, notre ami Quentin a réussi l’improbable : intercepter les messagers et ajouter à leur mission initiale la livraison d’une lettre dans laquelle il avait pris soin de collecter quelques jolis mots écrits pour tous les copains toulousains, le tout en quelques jours ! Comment travailler chez Air France et envoyer du bonheur à ses amis à l’autre bout du monde via Uzbekistan Airways… moi je dis bravo… et Merci Q !

Evidemment, cette enveloppe n’aurait pas été parfaite sans la superbe photo de nos Lilas et Ange, on vous embrasse très fort tous les deux !!

 

Et pour que toute cette équipe soit performante, il a fallu une sacrée capitaine d’expédition (de colis), coordonnant toute l’opération depuis son poste de contrôle (gardé secret pour ne pas dévoiler tous les secrets de famille) : merci Claudine (la maman d’Emeline pour ceux qui ne la connaissent pas… ceci dit, qui ne connait pas Claudine, alias Bonne Maman ???) une nouvelle fois dans notre aventure, votre aide logistique a été précieuse, tout comme le désormais classique ravitaillement en bonbons la Vosgienne !

 

 

 

 

 

 

 

Nos amis du CAF de Toulouse, à l'aéroport de Urgench,

Livraisons & Service partout dans le monde !!

UN DERNIER Détour, et un joli !

Alors, l’Ouzbékistan, c’est donc des villes mythiques, du désert, des rencontres (encore et toujours), mais pas que… il faut que je vous parle de notre dernier détour, bien différent de nos premiers tours de roue ici. Et c’est en parcourant la vallée de Fergana pour rejoindre Osh et le Kirghiztan (et pas Auch dans le Gers, dernière ville où nous avons vécu avant nos premiers coups de pédale…), et en reprenant un peu d’altitude qu’on a découvert de nouveaux paysages. Un peu à l’image de notre première journée, nous avons longé des champs de cotons et cette fois-ci, des vergers (pommes, poires, pêches, noix, raisins…) Sur ces routes bien plus vertes, nous croisons des charrettes tirées par des ânes (le dromadaire local sans doute), des vélos, beaucoup de vélos qui servent de moyen de transport pour les personnes bien sûr, mais aussi pour les bouteilles de gaz, les bonbonnes d’eau ou autres objets insolites. Ce sont aussi les Damas, petits minibus (petit + mini, je vous assure que c’est pas gros) avec une tête rigolotte qui déambulent à nos côtés et nous klaxonnent.

C’est aussi l’occasion de s’arrêter dans les marchés locaux, entre les carcasses de viandes qui pendent à l’air libre, les marchands de pains ou d’épices. Ah oui, parce que les marchés sont assez simple à comprendre : quand vous trouvez un marchand de pain, les 32 autres sont… à côté ! Classement par thème, simple, efficace. Sauf quand tu cherches un truc bien précis (genre un tube de colle pour refaire une beauté à Hippo qui a pris quelques coups de poing enfantins sur le museau), bin tu parcours des dizaines de boutiques avant de trouver celle que tu cherches… et les 10 autres du même genre. Mais tu as toujours plein de monde qui te vois farfouiller et vient te demander s’il peut t’aider ou te conduire à l’étal tant désiré.

 

Nous passons d’un village à l’autre, tous sur le même modèle : une place centrale ou un gros rond-point autour desquels on retrouve le marché, et dans les rues avoisinantes, de longues maisons sans étage avec devant, des larges trottoirs avec des arbres ou des vignes sur treillis, pliées par les lourdes grappes qui pendent encore, des immenses portes d’entrée derrières lesquelles se cachent des cours intérieures et la vie privée des familles. Et enfin des petits restaurants « kafés » qui ont tous un point commun : au moins 10 plats au menu, au plus 3 sont disponibles. Mais pour nous, tant qu’il y a un plat de plov ou de laghman (bols de pâtes dans une soupe de légumes et de viande), avec un bon pain et un « tchaï », on est conquis !

Alors voilà, pour moi, l’Ouzbékistan, c’est tout ça. C’est un mélange de cultures, de passé et de présent, une belle transition entre nos déserts passés, un retour à la civilisation, cette ambiance très vivante et colorée parfaitement illustrée par les marchés, avant de retrouver de la hauteur et nos premières routes pentues qui annoncent nos futurs détours, ceux qui vont nous emmener sur les routes du Pamir.

 

 

Et avant de vous laisser retrouver votre quotidien et pour celles et ceux qui ne l’aurait pas encore vu, je vous propose un dernier petit détour et vous invite à repasser par notre premier article iranien, tout à la fin pour y découvrir les impressions d'Emeline, une femme au milieu d'un pays bien complexe (clic ici


Notre album photo Ouzbek, en un clic sur la photo ci-dessous

Ouzbékistan


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Commentaires: 5
  • #1

    Jerome (dimanche, 16 septembre 2018 16:12)

    Toujours très chouette de vous lire ! J'ose bien imaginer la ressemblance entre deux grains de sables et à quel point, à la longue, c'en devient lassant. Bravo à tous les deux et bonne suite de cyclo-trip !

    Jerome de UnTourAVelo (mais pas que :D )

  • #2

    Amandine (dimanche, 16 septembre 2018 21:31)

    Magnifiques les medersas ! Et en effet elles ne sont pas très grandes les couchettes, pauvre Olivier ! Bravo pour vos articles et vidéos toujours de grandes qualité et qui décrivent vraiment bien votre quotidien ! Vivement la suite !

  • #3

    Jéjé (lundi, 17 septembre 2018 00:11)

    Heureux d’être cité dans votre article pour mes talents d’observateur ;-)

  • #4

    Philippe (lundi, 17 septembre 2018 10:55)

    Merci pour ces belles images. Bravo pour votre bonne humeur ; continuez ainsi.

  • #5

    Emilie (mardi, 18 septembre 2018 15:51)

    Trop belle vidéo ! Ça donne vraiment envie d'y aller :)