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Instant T


Ecrit par  les RayonMix et les "Népalais"

Publié le 14 mai 2018


Définition de « l’instant T » : Cette formulation nous viendrait en fait de la physique. Pour ceux qui se souviennent de leurs cours de cette matière, on utilise les lettres pour représenter des éléments. Le T lui est employé pour signifier le temps. Ainsi, au début d'une expérience, T est égal à 0, puis évolue en 1,2,3 etc en fonction du déroulé de la manipulation.
Cela a finalement été repris dans le langage populaire...

 

Définition de « instant T » selon les RayonMix : cette formulation nous vient de nos premiers tours de roue en Turquie. Le T est employé pour signifier le Thé et la Turquie. Cela a été repris dans l’esprit des RayonMix comme étant le symbole de l’accueil et de l’hospitalité turque.

Sont donnés comme exemple :

  • Un nombre déjà incalculable d’invitations à boire le T (ou le thé...) en terrasse des petits villages traversés
  • Des petits présents offerts spontanément tout au long de notre route (les beignets au miel du chauffeur de taxi, les fruits secs de Matin – client d’un magasin de vélo, les légumes sortis du propre frigo du patron du mini market…)
  • Des gestes de sympathie (l’ouverture de mini market juste pour nous pour un pain et une barre chocolatée, les « 2 p’tits vieux » qui prennent leur voiture pour nous rattraper et s’assurer que l’on est bien sur la bonne route…)

 

 

Il nous tarde la suite de nos aventures turques qui risquent d’être riche en rencontres et en émotions

Dernier instant T de notre première semaine Turque : l’instant Toulousain « un kébab à IsTanbul ».

 

 

La plume est donnée à l'équipe des népalais (Audrey, Elo, Emma, Pascal et Clément) 

...

 

 

Il y a 3 mois, un peu avant votre départ, on s'était dit rdv à Istanbul pour manger un kebab. Alors que cela paraissait lointain, nous y voilà déjà.

 

Vous avez réussi le pari de tenir votre calendrier pour être à Istanbul le jour de notre escale de moins de 24h au retour du Népal, "parce que c'est joli". Un grand merci pour cela.

 

Les RayonMix aimant les défis, ils nous ont donc donné Rdv dans le quartier le plus touristique de la ville, devant les bancs de la grande mosquée bleue, sur la base d'une photo prise la veille.

Cool ... un remake de la chasse au trésor.

Sans leurs fidèles destriers à pédales, il est moins facile d'identifier nos cyclistes mais nous avons fini par les trouver, sagement (oui oui on vous jure sagement) assis sur un banc.

 

Après de longues accolades et embrassades, les heureux voyageurs que nous sommes avons échangé nos expériences respectives. Et il y avait des choses à dire ... entre autres certaines anecdotes de notre trek au Népal.

 

La joyeuse troupe encore toute émue de ses retrouvailles attaque la visite express de la ville, portée par les souvenirs de ceux qui avaient déjà visité Istanbul il y a quelques années.

 

Nous débutons par la visite de la grande mosquée bleue,  à y être, et en tenue de vamps SVP pour les filles. 

 

La perception d'Istanbul est différente pour les uns et les autres.

A nous que arrivons du Népal avec une dernière journée de route éprouvante, la ville nous semble propre et calme. 

Pour Olivier et Emeline, rentrer dans la ville en vélo est impossible. Ils sont donc venus en bus et ont péniblement fait 12 km en 2h. La joie des embouteillages qu'ils avaient oubliée.

 

Notre journée fut un concentré de clichés : café turc, thé et chicha, un tour dans le bazar, dégustation de simit pour le goûter (sorte de bretzel au sésame), un verre au coucher de soleil sur le pont de Galata.

 

Et enfin, remontée dans le quartier de Taksim pour déguster notre kebab. 

Après tout, nous étions venus pour ça.

La montée des marches s'est avérée plus éprouvante pour les cyclistes que pour les trekkeurs aux muscles aguerris. Emeline en regrettait sa monture, incorrigible cycliste.

 

Il est venu le temps des nouveaux au revoir. Les rayonmix nous ont accompagné à notre hôtel pour un échange d'affaires, histoire de délester un peu leurs sacoches (n'y voyez aucun jeux de mots, Olivier va très bien).

Ils ont troqué les cartes des pays déjà traversés contre celles de leurs prochaines étapes, en Asie centrale.

 

Nous quittons ici nos cyclistes rayonnants de bonheur, en les sachant épanouis dans leur aventure et espérant les retrouver sur une prochaine étape.


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Commentaires: 2
  • #1

    Hélène (lundi, 14 mai 2018 08:17)

    Quelle belle histoire Super beaucoup d'em

  • #2

    Hélène (lundi, 14 mai 2018 08:28)

    J'AI fais une mauvaise manœuvre que d'émotions je suppose prenez plein de plaisir pour la suite gros bisous