Heureux qui comme ulysse "vont" faire un grand voyage

Toulouse, le 14 février 2018.

Nous sommes à une petite semaine du départ, à quelques jours même…

Quel est notre quotidien ? Comment nous sentons nous ? Ce sont les questions que l'on nous pose le plus souvent.

Les semaines et les jours se sont enchaînées depuis les vacances de Noël et nous ont rythmé jusqu’à aujourd’hui.

Olivier a fini son travail le 31 janvier avec des journées bien remplies, entre former ses remplaçants, finir ses dossiers et préparer son petit déjeuner de départ.

Émeline a joué à Tetris avec le déménagement et les cartons.

Nous avons fait une mémorable soirée de départ avec le club d’athlétisme de Auch (AC AUCH) où Olivier entraîne les cadets / juniors en longueur et triple saut.

Quelques photos pour preuve :

Le lendemain, réveil un peu difficile, nous avons chargé le camion avec quelques athlètes venus nous prêter main forte.

Aller-retour en Creuse (oui Olivier est originaire de Creuse, parait qu’il assume !) pour tout déposer dans le garage de sa maman. En prime une jolie soirée avec toute la famille. Un week-end au pas de course et chargé.

L’état des lieux de notre maison à Auch a suivi, et nous avons emménagé dans notre QG d’avant le départ chez les parents d’Emeline à côté de Toulouse.

Nous avons passé les dernières commandes (des pneus, aux boîtiers de pédaliers à changer, aux premières cartes routières assez macro…)

Le trajet de nos premières semaines françaises est tracé. Ce qui n’est pas dans nos habitudes de prévoir nos routes et lieu d’hébergement, mais ce trajet nous permet de continuer un tour des copains.

Le premier week-end de février nous avons profité de l’anniversaire d’Emeline pour randonner dans les Pyrénées : refuge, raquettes, neige poudreuse, copains et génépi… Encore de beaux moments…

Et notre état d’esprit du moment ? Un grand huit émotionnel… entre excitation du départ, joie du « enfin on y est presque », stress (« mais il nous reste encore plein de trucs à faire »), et un peu de peur quand même on avoue. Pas de peur du grand méchant loup, ou de ne pas trouver la route, mais plus une peur des aurevoirs. On ne part « que » pour 2 ans, mais les soirées de départ nous font regarder en arrière et prendre du recul sur les gens qui nous entourent (et nous supportent oui oui !) et nous permettent de nous rendre compte qu’on les aime nos familles et nos copains…

Et la suite ? Et le grand départ… et beh il risque d’être émouvant.

La famille d’Olivier fait le déplacement sur Toulouse pour l’occasion. Nous enfourcherons nos vélos le dimanche matin où nous seront accompagnés pour les premiers coups de pédales par la famille et les amis jusqu’à un « ravitaillement » à l’écluse de Castanet. Et ensuite ? Nous reprendrons la route tout seuls avec nos vélos, nos sacoches… direction l’Est, toujours l’Est pour retrouver Toulouse dans 2 ans.