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Nouvelle Zélande, île du sud – de Christchurch à Dunedin


Ecrit par Olivier

du 13 au 28 mai 2019


Mercredi 13 mai 2019, nous voilà à Christchurch avec Jérôme et Damien. A l’entrée de la ville, nous nous arrêtons, sortons les vélos et nos bagages du CamperVan et réinstallons nos sacoches pour prendre la route en mode cyclo. Non, ce n’est pas encore l’heure des adieux, pas encore l’heure du départ à vélo de notre kiwi trip. Pendant que nos amis vont ramener notre « Apollo », Emeline et moi partons à coups de pédales vers notre auberge proche du centre-ville. C’est ici, à se balader et découvrir la nouvelle Christchurch, reconstruite à 80% après les tremblements de terre de 2011 et 2013, que nous passerons les derniers instants avec les loulous avant de les voir partir le lendemain matin vers l’aéroport.

 

Pour eux, ce sera retour en France, pour nous, le début de l’aventure cyclo en Nouvelle-Zélande.

 

DE RETOUR A VÉLO, MAIS… DE NOUVELLES HABITUDES A PRENDRE…

Mais avant l’aventure, petit coup d’œil sur la météo et… ah oui, on va prendre 2 nuits de plus à l’auberge, pas trop motivés à l’idée de débuter sous la pluie... On le savait, on arrive ici entre la fin de l’automne et le début de l’hiver, donc on a de grandes chances de se mouiller pendant nos 2 mois et demi sur la route. Aïe… mais alors, ce fameux hiver pluvieux néo-zélandais, il est déjà là ??? Non, pas tout à fait. 2 jours plus tard, les sacoches sont prêtes, notre parcours sur l’île du sud est tracé (au détail près des quelques détours qui s’imposeront certainement…) et surtout, le soleil est de retour ! Alors, cette fois-ci, en route, on y est, c’est parti !

 

Premiers tours de roue dans Christchurch que nous quittons assez rapidement, en direction de notre première grande étape, le lac Tekapo. C’est de là que nous attaquerons notre première « cycle trail ». Une cycle quoi ??? Oui, ok, avant d’aller plus loin, il faut que je vous explique 2 ou 3 petits trucs sur la Nouvelle Zélande, ici c’est un peu différent de l’Asie du Sud-Est...

-        Les campings : et oui, finis nos bivouacs sauvages, ici, les campings sont réglementés et on ne pourra pas se poser n’importe où, sauf à risquer de payer 200$ à chaque fois qu’on sera rattrapés par la patrouille. Il va donc falloir organiser nos journées de route pour se poser au bon endroit. Notre cible privilégiée : les free campground, gratuits donc, qui offrent un terrain où poser sa tente, dans une petite ville ou en pleine campagne, simple, basique, efficace. Si les kilomètres ne le permettent pas, on vise les campings du DOC (Département of Conservation, mélange d’office du tourisme et gardes forestiers) qui met à disposition le même type d’emplacement avec toilettes, le tout contre une petite poignée de Dollars. Un bon compromis, souvent de jolis spots. La dernière option restera les campings « normaux » et privés, nommés Holiday Park, plus cher mais dans lesquels on se posera aussi en cas de… cas n°1/impossibilité de rejoindre ou trouver une autre solution, cas n°2/envie de prendre une bonne douche chaude et avoir un abri pour cuisiner avant de nous glisser dans notre tente. Et en dernière option, incertaine pour ce qui est de où et quand la trouver, mais qui s’est révélée efficace, demander dans les fermes si on pouvait poser notre tente dans un champ. La réponse aura été positive à chaque fois, voire mieux, mais je vous laisse le découvrir plus bas.

 

-        Les I-Site : ce sont les offices du tourisme et il y en a quasi partout. A chaque étape, nous nous arrêterons pour checker la météo et vérifier où se trouvent les prochains campings autorisés pour les tentes. Parce que j’ai oublié un détail important dans le paragraphe précédent : bon nombre de campings ici ne sont autorisés que pour les véhicules « Self Contained », à savoir véhicules autonomes en eau et avec toilettes portatives à l’intérieur. Avec nos vélos et notre tente, autant dire que même en se chargeant un peu en eau, on ne correspond pas bien au profil… donc il faut chercher ailleurs… ou presque, puisqu’au bout de quelques jours, un I-Site nous expliquera que, voyageant à vélo, si on trouve un campsite « self-contained  uniquement » avec des toilettes, on peut aussi y poser notre tente. En tout cas, ce sera toléré et personne ne viendra nous tendre la douloureuse de 200$ promise à ceux qui essaient de jouer avec le règlement. Bonne nouvelle, ça va grandement faciliter notre plan de route, sinon, il faudra alterner des journées à 25km et d’autres à plus de 100km si on veut dormir au bon endroit et là, ça deviendrait un peu compliqué, surtout en cette saison avec des journées très courtes.


-        Les Pak’n’Save, Countdown et New World : oui, rappel des bases, quand tu voyages à vélo, tu as 2 priorités : savoir où dormir (on vient d’en parler) et manger ! Alors ces 3 magasins, qui sont les moins chers (oui, on fait un peu gaf au budget ici, fini les petits restos à 1€50…) seront nos meilleurs amis pour faire les courses. Sauf que ces magasins ne se trouvent pas à chaque coin de rue et encore moins dans les petits villages. Alors on y fera les grosses courses pour plusieurs jours (stocks de chocolat, barres de céréales, féculents, fromage et jambon pour les picnics) et l’appoint (pain, fruits, légumes, etc…) se fera la plupart du temps dans les magasins 4Square, beaucoup plus fréquents.

-        Les Cycle Trails, enfin : on a dormi, on a mangé, alors maintenant faudrait penser à rouler, on est un peu là pour ça non ??? alors bonne nouvelle, la Nouvelle Zélande offre plus d’une 20aine de circuits réservés aux cyclos, allant de 1 à plusieurs jours, balisés et entretenus à merveille. Un mélange entre petites routes pas trop fréquentées, pistes de terre en général en super état, parfois un peu caillouteuses, mais toujours en plein nature et accessible uniquement à pieds ou en vélo, bref, dimensionnées pour notre plus grand plaisir. Alors quand on a dit tout ça, vous vous doutez que ça nous donne bien envie d’aller y faire jouer Hippo et Tigrounette.


Bon, revenons à nos moutons… en route donc vers notre première cycle trail, la fameuse « Alps To Ocean » : elle nous conduit du lac Tekapo, en passant par le pied du Mont Cook (plus haut sommet de Nouvelle-Zélande) avant de revenir vers la côte Est à Oamaru, sur les plages de l’Océan Pacifique.

La route de Christchurch à Tekapo est plutôt jolie. Nous traversons d’abord quelques petites routes de campagne bordées de champs assez plats, puis progressivement, on aperçoit au loin les premières collines, puis les premières montagnes. Nous y voilà, on approche.

 

On découvre aussi plus en détail les originalités de la Nouvelle Zélande : les rangées de boîtes aux lettres multicolores (souvent jaunes et bleues d’ailleurs, ce pays aurait-il choisi son camp ???…), les Honesty Box : vous trouvez sur le bord de la route de nombreuses choses à vendre (miel, légumes, pommes de pin pour allumer un feu, etc…), vous vous servez, le prix est affiché alors vous laissez la monnaie dans la dite honesty box à côté, simple, efficace. Dites, une question, ça pourrait marcher ça en France ? J’ai comme un doute moi…

 

Cette route sera aussi l’occasion de poser notre tente pour la première fois depuis bien longtemps. La dernière fois c’était… ah oui, au Laos ! C’est si loin que ça ??? Beh oui… mais on sait encore faire ça ??? Bon, OK, ça doit être comme le vélo ça s’oublie pas, alors on va vite reprendre nos petites habitudes (oui, on part dans ce genre de voyage avec pour envie de casser la routine, et 16 mois plus tard, une autre s’est créée…) Et le premier soir, premier bivouac est au top :  le camping que nous avons ciblé est simplement fermé ! Au top j’ai dis ??? Mais oui, il est fermé aux voitures et campervans, mais on peut entrer avec les vélos alors autant vous dire qu’on ne s’en prive pas, on passe la barrière sur le côté, on explore rapidement les lieux et on installe notre tente près d’une petite rivière. Alors, oui, un camping fermé comme ça, c’est le bonheur parce qu’on est seul et donc tranquilles ! En revanche, premier camping, première erreur d’appréciation… On savait le temps un pue humide, donc l’une de nos priorités, c’est de poser notre tente pour que le soleil tape le plus tôt possible et la séche. Un rapide coup d’œil en arrivant et je décide de l’emplacement idéal sur de moi, évidemment. Bien joué garçon… ici, c’est l’hémisphère sud, donc le soleil de ne fait pas exactement le même trajet que sur notre bon vieil hémisphère nord. Donc s’il continue de se lever à l’est, il se dirige vers le nord puis se couche à l’ouest… donc mon orientation de tente, Est-SudEst est une totale réussite, nous restons dans l’ombre toute la matinée… Bref, on va réapprendre les bases et tout se passera mieux les jours suivants, du moins quand on aura du soleil 

 

 

 

Les premiers jours sont aussi nécessaires pour retrouver nos sensations à vélo. Eux aussi n’avaient pas roulé depuis un bon moment alors il faut se dégourdir les jambes. La route est en léger faux plat montant, rien de bien terrible alors la reprise se fait en douceur, c’est parfait, d’autant que le soleil nous accompagne les 2 premiers jours. Alors bien sûr, nous aurons droit à notre première averse sur la route le 3ième jour, mais arrivons juste à temps à notre camping du soir pour planter la tente avant le gros de la pluie. Et en quelques jours seulement, nous voilà donc à Tekapo, prêts à attaquer notre fameuse cycle trail.

du MONT COOK au PACIFIQUE, des ALPES à l’OCEAN

 

En fin d’après-midi, nous arrivons par une jolie route qui surplombe le lac et nous donne une vue magnifique. Le temps de prendre quelques photos, de passer à l’I-Site pour s’assurer que le camping que nous avons ciblé est bien ouvert, et là, c’est le drame… nous découvrons qu’il n’est ouvert a priori que pour les fameux Self Contained… moment de doute, puis la dame de l’I-Site nous confirme la présence de toilettes sur le site et nous dis : « vous êtes en vélo, il y a des toilettes, pas de souci, vous pouvez y aller et poser votre tente, personne ne vous embêtera »

 

En route donc vers ce fameux camping, par de jolis chemins, un peu caillouteux, mais au milieu de nulle part, le long d’une des nombreuses rivères qu’on aura suivies ou traversées dans notre parcours. Ce soir, nous serons les seuls, parmi une bonne douzaine de campeurs, à poser notre tente, hiver oblige, et les campervans autour de nous resterons, pour une fois, assez discrets (pas de claquement de portière intempestif, pas de moteur pour mettre le chauffage à 2h du matin, deux notions qui ont le don d’agacer un peu Emeline). Imaginez plutôt, le lendemain matin, prêts à partir, une jeune femme vient même nous voir pour nous proposer une boisson chaude. Mais il est temps d’aller déambuler sur les pistes de la Alps To Ocean, alors nous ne perdons pas plus de temps, ce soir, nous avons rendez-vous avec le lac Pukaki et la vue sur le Mont Cook, on ne peut pas être en retard ! Une petite journée semi ensoleillée, semi nuageuse, à longer le canal entre les 2 lacs, surplombant une jolie vallée, d’abord sur des chemins puis sur une route asphaltée et nous voilà au bord du lac Pukaki qui nous offre une sublime couleur bleue. Le temps de le longer encore sur quelques kms de route, s’arrêter pour déjeuner sur une petite plage à l’ombre des pins, repartir par les chemins et nous voilà enfin tout au sud du lac, là où nous espérons le meilleur point de vue sur le Mont Cook. Nous posons la tente presqu’au bord du lac, et imaginons notre beau sommet au loin, de l’autre côté du lac. Eh oui, nous l’imaginons seulement puisque ce soir, ce grand monsieur fait son timide, caché dans les nuages. Seulement 60km nous séparent de lui, alors on se donne rendez-vous demain.

 

 

On attendra moins longtemps puisqu’au réveil, une belle surprise nous attend : les nuages se sont dissipés, un superbe ciel bleu nous attend et nous laisse enfin découvrir le Mont Cook. Cette vue incroyable sur la chaine de montagne au loin, voilà pourquoi nous sommes venus jusqu’ici et nous ne sommes pas déçus. La journée reste du même acabit, ciel bleu, vue imprenable sur celui que nous aurons rebaptisé « Cookie » tout au long de nos kilomètres. Nous l’avons en point de mire en permanence en longeant le lac et nous approchons peu à peu. Le temps de la traditionnelle photo de nos vélos sur la route du Mont Cook, quelques pauses barres de céréales et pique nique, et nous poserons ce soir notre tente au pied de cette splendide montagne.

 

Le lendemain matin, nous prendrons le temps de faire deux petites randonnée afin d’admirer, entre autres, les glaciers. Sans parler de déception, mais le Tasman Glacier ne ressemble plus aujourd’hui qu’à quelques (très) gros glaçons qui se promènent dans le lac, bien loin de l’image bleutée que nous avons pu espérer. Merci Mister Climat et tout ce qu’on lui fait subir… Nos balades restent magnifiques, au cœur d’un environnement éblouissant, la haute montagne d’un côté et larges plaines au milieu de la vallée de l’autre. Nous sommes au pied des Alpes Néo Zélandaises et en même temps, à seulement quelques jours de vélo de l’océan Pacifique, c’est assez dingue quand on y pense, mais c’est bien là la magie de cette île, ce mélange et cette proximité de paysages si différents.

 

Nous reviendrons sur nos pas de la veille dans l’après-midi et reposerons notre tente au même endroit, au bord du lac Pukaki. Nous bivouaquerons avec Laura, une cyclo française rencontrée en fin de journée et qui suit la même route que nous, mais dans le sens inverse. Une belle soirée à partager nos anecdotes. Chacun devra reprendre son chemin le lendemain matin, et pour nous, ce sera direction l’océan. Un premier tour autour d’un nouveau lac (Ohau), bordé par les montagnes et les fôrets, nous empruntons ensuite un chemin qui nous fait monter au sommet de cette piste cyclable de 5 jours, en pente assez légère. Nous surplombons le lac et avons droit à une vue incroyable sur les montagnes qui l’entourent. Nous continuons notre parcours à flanc de collines, avant de revenir progressivement vers des terrains un peu plus plats, un peu plus verts, mais toujours au beau milieu d’une nature restée sauvage pour notre plus grand plaisir.

 

Pour la dernière partie de notre route vers l’océan, nous parcourons de petits sentiers au milieu des champs d’herbe et des exploitations laitières. Notre dernière nuit avant l’arrivée à Oamaru sera donc au milieu des vaches, ou du moins c’est ce que nous croyons. Au fur et à mesure que nous avançons en fin d’après-midi, nous nous rendons compte qu’il n’y a quasi aucun endroit pour poser notre tente. Le prochain camping est finalement trop loin, nous devrons trouver un spot par nous-même, à l’ancienne ! La nuit commence à tomber, toujours rien… nous arrivons alors à proximité d’une ferme et d’une maison quasi neuve au milieu des champs. Nous tentons alors notre chance. Emeline va frapper à la porte, est accueillie par une jeune femme d’origine indienne. Elle lui explique notre souci et lui demande s’il est possible de poser notre tente dans l’un des champs à côté. La jeune femme nous demande d’attendre son mari qui est sur le point d’arriver pour nous aider. Après quelques échanges avec lui, nous ne poserons finalement pas notre tente dans le champ d’à côté comme nous l’avions espéré… Notre couple indien refuse de nous laisser dormir en tente dans ce froid et nous invite à passer la nuit dans une chambre de leur maison. Belle surprise.

 

Au petit matin, alors que notre fermier part travailler, nous reprenons notre route. Il est 7h30, ce qui est très tôt par rapport à nos habitudes des derniers jours. Oui, il fait assez froid les nuits mais surtout, suffisamment humide pour notre toile de tente, même en l’absence des quelques averses nocturnes que nous avons régulièrement, soit trempée le matin au réveil, voire gelée. Et n’oublions pas que nous sommes en hiver, ce qui signifie journées courtes et lever de soleil tardif. Alors nous avons pris l’habitude de laisser sécher nos affaires tranquillement et partir plus tard, vers 10h, une fois le soleil déjà bien présent. Mais ce matin, nous nous calons sur les horaires de nos hôtes (rien à faire sécher !) et à 7h30, nous voilà sur les vélos à débuter notre journée. Formidable idée, puisque, s’il faIt un peu frais, nous allons pouvoir assister au lever du soleil alors que nous serpentons dans les chemins étroits, avec un mélange de couleurs tirant sur les rouges, orangés et violets. Juste splendide.

 

 

 

 

 

DUNEDIN et la péninsule Otago

 

3 nuits, le temps de nous ressourcer un peu, de découvrir leur vie en Nouvelle-Zélande (ils arrivent du Royaume Uni et sont installés ici depuis à peine un an) et leur vision du pays, et d’aller nous balader sur la péninsule Otago, à la pointe de la ville. Une jolie balade à vélo, sans sacoches cette fois-ci, où nous montons sur les hauteurs pour avoir une vue superbe sur la ville et l’océan. Sur les conseils de Fraser, nous nous arrêtons en chemin sur une plage magnifique, Sandfly Bay. Dans le petit dictionnaire néo zéalandais, sandfly, il faut savoir ce que c’est : une sorte de petits insectes à mi-chemin entre la mouche et le moustique. En résumé, y en a un certain nombre dès qu’il y a de l’eau et du sable à proximité, ça se pose discrètement sur toi (sans le vilain bruit du moustique qui te permettrait de les repérer) et ça te pique ! Bref, quand tu les sens, c’est trop tard, ça va gratter pendant 3 jours… A ce nom préparant à la rencontre avec ces petites bêbêtes, j’avoue m’être demandé s’il fallait vraiment s’arrêter sur cette plage-là. En même temps, il fallait s’écarter de notre route pour y aller, ça ressemblait donc à un détour et à écouter Fraser, c’était même un très joli détour !

Alors, malgré mon manque de passion pour les OPNI (Objets Piquants Non Identifiés), allons-y, on ne va quand même pas manquer un joli détour !

 

Et quelle belle surprise : nous arrivons sur une plage sublime après une petite descente assez pentue dans du sable digne des dunes du Pila, et là, la surprise est de taille : pas de sandflies, mais d’autres petites bêbêtes sont paisiblement allongées sur le sable à faire la sieste : une petite dizaine de lions de mer, éparpillés sur les 200m de plage. Comme les quelques autres personnes présentes, nous nous approchons à quelques mètres de grosses masses noires qui nous regardent sans bouger. On se rappelle forcément des otaries et phoques que nous avions vus avec Jérôme et Damien à Kaikoura, dans les rochers auprès de notre Apollo, et ici, nouvelle rencontre mais taille au-dessus. A la fois un peu lourdauds, échoués dans le sable, et en même temps majestueux, qui dégagent une présence impressionnante. On se croirait presque au zoo, sauf qu’on est dans la cage avec eux. Je les regarde avec des yeux d’enfants, instant magique et plein d’émotions.

 

 

Partagés entre l’envie de rester un peu plus longtemps à les admirer et celui de les laisser tranquille, la seconde option sera la nôtre et nous abandonnerons nos lions de mers à leur sieste pour reprendre notre route et revenir vers Dunedin.

Le temps de partager un dernier repas avec la famille qui nous a accueilli, et demain déjà, il sera temps de repartir vers nos prochaines aventures, notre prochaine cycle trail qui débute 80km plus loin, à la découverte de l’Otago.

 


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RayonMixTour

 

 


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Commentaires: 1
  • #1

    Amandine (jeudi, 25 juillet 2019 14:48)

    Réponse pour la honesty box : ça marche en France ! Dans le Jura il y a le même système de cagnotte pour la vente de jonquilles. Et dans 'e sud en ai vu aussi pour la vente de fruits !